lundi 23 février 2009


Locksley, au mieux les nouveaux Beatles, au pire les Laurent Gerra de la pop ! Plus sérieusement, à travers ce disque-hommage, le combo américain montre un indéniable savoir-faire. Le groupe ressuscite la pop anglaise du début des sixties au moyen de mélodies imparables et en recyclant avec talent les bonnes vieilles recettes. Dans le genre, c'est plutôt réussi : on jurerait parfois entendre les harmonies vocales de Lennon-McCartney ; ici on retrouve les Who, là les Kinks.
Assurément, "Don't make me wait" ne restera pas dans les annales, mais ce disque simple et limpide, facile et mineur, a tout de même un charme fou et distille une énergie et un optimisme communicatifs. On attend du prochain album que Locksley, après cet exercice d'imitation réussi, montre aussi sa vraie personnalité.

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